Carte vœux poème
cette nouvelle répartition des mers d’Orient
sur la rive les yeux bruns comme une forteresse
le fleuve est une lettre dans la plaine inconsciente
véritable voyageur le ciel que domine la palais
la lune. cité moderne, c’est le récit du sommeil.
le bateau à vapeur la nuit venue était comme un fantôme.
après une brusque réveil au bout de la musique du Danube
laissant à gauche la route un simple mouvement circulaire
mais ce n’était pas, l’histoire déjà répétée pour rester à Rome,
et le violoncelle est un paysage choisi de quelques minutes,
est-ce que de la Garance on extrait aussi un vert sombre
d’épaisses forêts. fluctuation boisée dessin vague des feuilles!
le chant seul a cette étrange résonance d’un aimant
«regardez le panorama, nous préparons une pièce d’or et d’argent»
les costumes dévorent la jeunesse pour changer de place
le regard mesure la transformation de deux grands déserts
dans le sud, sur la verticale de la montagne il y avait tempête,
le sphère couleur charbon, se dressait unique, entêtée
patience à minuit on abandonne l’Eldorado d’acier.
l’examen du vol d’oiseau fait songer à des esquisses, silencieusement
l’histoire des lignes l’horizon harponné, un spectacle final.
la charrette arriva pour l’azote des territoires des courants d’étoiles
Ma lanterne est la face invisible d'une colline aussi.
il daignait aux principales résolutions malgré les orages.
Publié le mercredi, janvier 5 2011 par robert cara